SB OverSeas a publié ce rapport visant à donner un aperçu global de la situation de l’éducation des réfugiés syriens au Liban et des défis que notre équipe rencontre au quotidien.

Retrouvez le rapport complet ici : Éducation pour les réfugiés syriens au Liban

Voici un extrait de celui-ci :

“…Tous les enfants au Liban, y compris les réfugiés syriens, ont le droit à une éducation primaire gratuite et obligatoire selon la législation internationale. Il est souvent admis que, malgré le fait que le Liban n’est pas signataire de la Convention relative au statut des réfugiés, il a fourni un cadre politique théoriquement inclusif, qui permet l’accès à l’éducation pour tous les syriens scolarisables. Des mesures ont été prises afin de permettre aux réfugiés n’ayant pas de preuve de résidence de s’inscrire dans des écoles. En 2017, l’établissement des dénommées “deuxièmes chances” ont permis l’accès à l’éducation formelle des enfants syriens au sein de plus de 300 écoles publiques. Lors des années précédentes, pendant les mois précédent le début de la nouvelle année scolaire, l’UNICEF a lancé la campagne de sensibilisation “retour à l’école” afin d’assurer et d’assister les enfants syriens déscolarisés dans leur inscription au sein d’écoles publiques syriennes. Et chaque année depuis le début de la crise syrienne, le nombre d’enfants syriens inscrits dans des écoles publiques libanaises n’a cessé d’augmenter. Le Ministre de l’enseignement et de l’enseignement secondaire (MEHE) a mis en place un projet appelé “offrir une éducation à tous les enfants” (RACE) avec le soutien des agences de donation internationales, qui vise à promouvoir l’enseignement gratuit. Au début de l’année 2016, les étudiants âgés de 7 à 17 ans qui étaient déscolarisés depuis plus de deux ans, ont eu l’opportunité de participer au dénommé programme d’apprentissage accéléré (ALP) mis en place par le MEHE. Bien que le nombre annuel d’inscriptions et de places disponibles dans les classes ait augmenté depuis la crise syrienne, force est de constater qu’un nombre signifiant de parents déclare voir “leurs enfants grandir sans accès à l’éducation”. Il est estimé que 36 pourcent d’enfants âgés de 6 à 14 ans restent encore déscolarisés, c’est-à-dire n’ont pas accès à une éducation formelle. Malgré les efforts du passé, le pourcentage d’enfants déscolarisés durant cette année scolaire n’a pas suivi la tendance des années précédentes, du fait d’un déficit de financement affectant le MEHE et l’UNICEF.  Seuls les étudiants qualifiés pour les dénommées prep-ECE et ceux entrant dans le premier grade scolaire ont pu s’inscrire dans des écoles publiques, selon le nombre de places disponibles, alors qu’aucun nouvel étudiant n’y a été admis. Au sein de l’ALP, seuls les étudiants qui devaient compléter leur dernier cycle d’étude (sur trois) furent capables de s’inscrire à nouveau. Beaucoup de parents font de leur mieux afin d’assurer une éducation à leurs enfants….”

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