En honneur de la journée internationale des femmes, cette semaine nous mettons en lumière les femmes qui font partie de la réalité d’SB Espoir. SB Espoir est un programme mené par des volontaires qui vise à encourager l’intégration des mineurs étrangers non-accompagnés vivant dans des centres d’accueil à Bruxelles. Dans cet article, nous souhaitons attirer l’attention sur les femmes qui rendent cette mission possible.

Samedi dernier, je me suis enfin décidée à suivre une de mes résolutions de la nouvelle année et de participer aux activités de SB Espoir au centre d’accueil d’Uccle. Le centre accueille des jeunes demandeurs d’asile non-accompagnés, tous des garçons âgés de 14 à 17 ans. C’était la première fois que je travaillais dans un centre d’asile, bien que ce n’était pas la première fois que je travaillais avec des jeunes ou des demandeurs d’asile. J’ai rencontré un collègue dans le tram et comme c’était la première fois que nous allions au centre, nous étions un peu incertaines de savoir si nous devions entrer ou attendre dehors. Nous avons décidé d’aller au Delhaize, car nous étions quinze minutes en avance. Alors que nous commencions à nous éloigner, une femme souriante surchargée de sacs contenant du matériel d’artisanat, de petits gâteaux et de jus de fruits, nous a approchées.

Elle a demandé si nous étions ici pour SB Espoir et c’est ainsi que nous avons fait  notre première rencontre avec N. N et C, qui dirigent le programme à Neder-Over-Hembeek le dimanche forment une équipe sur laquelle on peut compter. N, qui prépare un doctorat en chimie et C, qui travaille dans les institutions européennes, passent leurs week-ends à organiser des ateliers pour les mineurs non-accompagnés dans les centres.

Cette semaine-là, elles avaient décidé que l’hospitalité serait le thème des activités du samedi. Cette activité a été réalisée en construisant des maisons en utilisant des bâtons de sucette et de la colle. Les jeunes ont débordé de créativité et leurs maisons colorées contrastaient avec les murs gris du centre. Pendant la durée de création de ces maisons, les bénévoles et les jeunes ont discuté de différents sujets, comme du cricket, de l’école, des  conseils sur la vie amoureuse, tout en faisant des commentaires occasionnels sur les maisons.

Ces garçons sont  ici sans leur famille et donc il peut leur manquer un modèle et une f influence féminines dans leur vie. Ces femmes bénévoles leur donnent des conseils « maternels » et ne semblent pas être perçues uniquement comme des bénévoles qui viennent au centre, mais comme des confidentes et des amies, avec lesquelles ils peuvent parler des problèmes qui les dérangent ou aussi des filles dont ils sont amoureux.

Pour la journée internationale des femmes, nous voulons exprimer notre reconnaissance à ces femmes qui font de SB Espoir le projet qu’il est aujourd’hui.

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