Au mois d’août, nous avons lancé une campagne de levée de fonds appelée « Un fil d’espoir », qui se concentrait sur le programme d’émancipation des femmes, dont l’un des principaux éléments est les cours de couture. Au cours de l’une de ses visites régulières sur le terrain, la présidente de SB Overseas a remarqué que certaines des machines à coudre du centre étaient détériorées et n’étaient plus adaptées à l’usage qui leur était destiné.
75% des réfugiés actuellement au Liban sont des femmes et des enfants. Nombre de familles de réfugiés qui vivent au Liban sont dirigées par des femmes. Au sein de ces foyers, les femmes soutiennent l’ensemble des membres de la famille et portent la responsabilité de générer des revenus. Cette double responsabilité pesant sur les femmes, chargées à la fois de prendre soin de leurs proches et de pourvoir à leurs besoins matériels, rend d’autant plus difficile leur adaptation à un nouvel environnement et renforce leur isolement et leur marginalisation.
Afin d’alléger ce poids et d’aider les femmes à se focaliser sur elles-mêmes, SB Overseas a développé un programme d’émancipation des femmes (« Empowerment program ») dans chacun de ses trois centres au Liban. Notre but est d’offrir aux femmes qui prennent part à ce programme un espace sûr, où elles peuvent développer leurs compétences et prendre part à des activités psychosociales. Selon les centres, ce programme inclut des cours d’anglais, de couture, de tricot, de beauté et d’alphabétisation en langue arabe.
Notre campagne « Un fil d’espoir », qui a duré quatre mois, s’est arrêtée en décembre 2018 et nous a permis de récolter 3 114 euros. Nous avons ainsi été en mesure de lever des fonds pour vingt nouvelles machines à coudre, dont douze ont été affectées à notre centre d’Arsal, alors que huit sont maintenant utilisées par les femmes du centre de Saïda. Nous ferons don des machines à coudre du cycle précédent aux bénéficiaires du programme.
Caroline Bullen, Project Development & Communication Officer
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