Pour la Journée Internationale de l'Espoir, Soutien Belge OverSeas a lancé sa campagne de sensibilisation #GiveHope (Donner de l'Espoir en français) pour promouvoir la nécessité de donner de l'éducation aux enfants réfugiés. 

Depuis le début de la crise en Syrie en 2011, près de 5 millions de réfugiés ont fui vers les pays voisins. La moitié est des enfants. Les services gouvernementaux sont dépassés, c'est pourquoi le soutien des organisations internationales est devenu primordial : le but est d'éviter à une génération entière d'enfants syriens et aux jeunes de devenir une génération perdue. En Syrie, près d'un enfant sur trois est en hors du système scolaire (1,75 millions d'enfants). La situation dans les pays voisins tel que le Liban, où seulement la moitié des enfants réfugiés ont accès à l'éducation, est tout aussi critique. 

Selon le rapport Bénédictions Invisibles publié plus tôt cette année par Save the Children, une ONG internationale, « les enfants, les parents et les soignants (sondés en Syrie) ont dit que l'absence d'écoles et d'éducation ont un effet probant sur les enfants et les laissent soucieux quant à leur futur ». Dans les pays voisins, où la privation, les conditions sociales peu stables et le manque d'opportunités économiques sont aussi une réalité pour les réfugiés, le manque d'éducation est tout aussi problématique. Les implications pour l'état psychologique de ces enfants sont particulièrement préoccupantes. Parce que beaucoup d'enfants syriens souffrent déjà de taux importants de traumatismes et de stress toxique, une génération entière risque de développer par la suite des problèmes liés à la santé mentale, comme la dépression, le SSPT ou le retrait de la vie en société .

La clé pour améliorer la situation actuelle et faire renaître l'espoir des réfugiés quant à un meilleur futur résider dans l'éducation de bonne qualité et le soutien psychosocial. Les écoles donnent aux enfants un endroit sûr où ils peuvent guérir, apprendre et se construire comme communauté. L'environnement scolaire constitue une source de stabilité et une routine qui est essentielle pour le développement d'une enfance normale. De plus, elle apprend aux enfants à résoudre des problèmes et les qualités d'adaptation générales qui les aident à construire leur résilience et à prendre des décisions pour leur futur. 

SB outre-mer est une organisation humanitaire belge à but non lucratif qui dirige des programmes éducatifs pour les réfugiés et les victimes de conflits. Au total, l'organisation compte six centres d'éducation non formelle au Liban et en Syrie, où les enfants peuvent rattraper l'éducation qu'ils ont manqué à cause de la guerre. « Quand j'ai fui la Syrie et que je suis arrivée au Liban il y a 4 ans avec ma famille, je ne savais pas ni lire ni écrire. Heureusement, j'ai été inscrit à l'école de SB OverSeas à Beyrouth peu de temps après que je sois arrivée. J'y ai appris comment lire et écrire, je me suis fait des amis et je peux désormais poursuivre mon éducation comme n'importe quelle personne. Cela me rend heureuse car cela me donne de l'espoir à moi, et à ma famille » nous a dit Shereen, 12 ans.

En conséquence, l'organisation a lancé la campagne #GiveHope pour faire la promotion de ces écoles et des besoins de projets éducatifs dans la région. Louma Albik, directrice de SB OverSeas, en appelle aux contributions de la part de chacun « En rejoignant cette campagne, les gens peuvent jouer un rôle actif dans le soutien à l'accès à l'éducation et en donnant l'espoir d'un futur meilleur aux centaines d'élèves que nous soutenons dans nos écoles ». La date de lancement de la campagne a été fixée au 5 avril, date qui coïncide avec la Journée de l'Espoir. SB OverSeas invite chacun à joindre ce mouvement solidaire sur les réseaux sociaux pour soutenir ses projets éducatifs pour les réfugiés.

Pour plus d'informations sur la campagne, vous pouvez vous rendre sur :

https://sboverseas.org/campaigns/givehope/

fr_BEFrench