Leading up to our 7th Annual Iftar Dinner on May 25th, we will be sharing our ##StoriesofHope written by the refugees in our centres in Lebanon.
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17-year-old woman in Arsal
In Syria, I was very happy and at ease. I lived with my parents in a house that had a large plot of land planted with apple, cherry and apricot trees. Our financial situation was good, I had everything I wished for. After the war painful events began.
We migrated to Arsal, this was the worst that could happen to us, specially me. When I turned 15 my parents married me to a man who they thought was a match; we were married for 10 days he did not turn out to be the person my parents thought he was. After that I suffered a lot, I went back to living with my parents, it is a tragedy that I don’t want to remember. As for the financial part, I never imagined I would live in a tent with a budget that is limited to a food card provided by the UN. I signed up for sewing, crochet, make-up and drawing lessons at SB’s centre before I got married. I wasn’t so committed during the marriage, but afterwards I attended regularly since it helps me get out of the depressed environment I live in, I feel happy every time I attend the classes.
Femme de 17 ans à Arsal
En Syrie, j’étais très heureuse et à l’aise. J’habitais avec mes parents dans une maison qui possédait un grand terrain planté de pommiers, de cerisiers et d’abricotiers. Notre situation financière était bonne, j’avais tout ce que je souhaitais. Après la guerre, des événements douloureux ont commencé.
Nous avons émigré à Arsal, c’est le pire qui puisse nous arriver, spécialement pour moi. Quand j’ai eu 15 ans, mes parents m’ont marié avec un homme qui, à leur avis, était un homme à part. nous étions mariés depuis 10 jours, il ne s’est pas avéré être la personne que mes parents pensaient être. Après avoir beaucoup souffert, je suis retourné vivre chez mes parents, c’est une tragédie dont je ne veux pas me souvenir. En ce qui concerne la partie financière, je n’avais jamais imaginé vivre dans une tente avec un budget limité à une carte-repas fournie par l’ONU. Avant de me marier, je me suis inscrit à des cours de couture, de crochet, de maquillage et de dessin au centre SB. Je n’étais pas si impliquée pendant le mariage, mais j’y suis ensuite allée régulièrement car cela m’aidera à sortir de l’environnement déprimé dans lequel je vis, je me sens heureuse chaque fois que je fréquente les cours.