Comment apprendre à connaître quelqu'un quand on ne parle pas la même langue ? Ou venez de la même culture? Beaucoup de gens trouveraient que c'est une tâche exigeante. Comment le surmontez-vous ?

Dans le cas des jeunes réfugiés qui arrivent en Belgique, c'est une tâche rencontrée au quotidien.

Durant leur premier mois en Belgique, les jeunes réfugiés vivent dans des Centres d'Orientation et d'Observation, avec parfois jusqu'à 60 autres jeunes adolescents. C'est le cas au Centre Fedasil de Woluwe Saint-Pierre (WSP), où SB Espoir organise des activités plusieurs week-ends par mois. Chaque mois, le. les volontaires apprennent à connaître un nouveau groupe de jeunes ; mais pour les jeunes, chaque jour, ils rencontrent de nouvelles personnes qui sont arrivées au centre et disent au revoir à celles qui doivent partir.

Plus tôt ce mois-ci, SB Espoir s'est associé Palhik Mana vzw, une association bruxelloise à but non lucratif qui promeut le rapprochement par le biais d'ateliers d'improvisation. Sarah Avci, la directrice de Palhik Mana, a dirigé un groupe de jeunes au WSP dans un atelier d'exercices Playback Theatre pour établir des liens et éliminer les barrières.

Le premier obstacle—apprendre le nom de quelqu'un.

Surtout lorsque les noms semblent difficiles à prononcer, il est très facile de ne pas faire l'effort de se souvenir du nom de quelqu'un. Sarah a entraîné les jeunes dans un jeu où il était impératif de retenir les noms. À l'aide d'une pelote de laine, chacun attachait un morceau à son doigt et le passait à une autre personne en prononçant son nom à chaque fois. Lorsque le nom de chacun a été prononcé, le groupe a été connecté avec le fil, créant une belle toile d'araignée entre eux.

Palhik Mana travaille avec des communautés autour de Bruxelles et à l'étranger et utilise leur technique d'improvisation du "playback theatre" pour encourager un dialogue entre les générations, les cultures et les autres groupes. Bien que les jeunes du centre aient beaucoup en commun, ils viennent de pays, de cultures et d'horizons différents. Combler ce fossé entre eux est un moyen de trouver du réconfort dans un nouvel environnement. C'était notre objectif.

Comme l'a dit l'un des jeunes, peu de jeunes connaissaient le nom des autres, mais ils le savaient à la fin du match.

Ce que cette activité a appris aux jeunes, c'est que même si la langue semble souvent être une barrière insurmontable, deux personnes qui ne parlent pas une langue commune sont tout de même capables de communiquer. En suivant l'énergie positive, en s'appuyant sur le respect mutuel et la compréhension de l'humanité des gens.

Vous voulez faire partie de cette expérience ? Rejoignez SB Espoir : https://sboverseas.org/volunteer/brussels/

Écrit par Niki Papadogiannakis, publié pour la première fois dans Bruxelles Express.

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