PETITION : CESSONS LE CERCLE VICIEUX DE LA VIOLENCE EN PALESTINE/ISRAËL
JOIGNEZ-VOUS AU MOUVEMENT, MAINTENANT.
Join 11.11.11 in taking the side of innocent civilians, in Palestine and Israel. Human rights and international law are our guide. And that means: condemning all violence unconditionally, an immediate ceasefire, enforcing international law on both sides and putting pressure to stop war crimes.
Et nous le ferons avec vous!
Signez la pétition et aidez-nous à exiger que l'Union européenne mette fin au cycle sans fin de la violence en Israël et en Palestine !
Les habitant·es de Gaza subissent actuellement l'offensive la plus meurtrière de leur histoire. Depuis le 7 octobre, des milliers de Palestinien·nes ont déjà perdu la vie. Parmi ces dernières, beaucoup de femmes et d'enfants. Les crimes de guerre sont monnaie courante et les violations des droits humains sont massives. Cela s'ajoute à l'immense catastrophe humanitaire causée par le blocus israélien auquel la population est soumise depuis 16 ans.
ALL IN A ROW
Le samedi 7 octobre, le Hamas a lancé une attaque sans précédent sur le sud d'Israël, commettant des crimes de guerre. Des centaines de civil·es israélien·nes y ont trouvé la mort. Plus de 100 soldats et civil·es ont été pris pour otages dans la bande de Gaza. En réponse, Israël a mené une opération militaire de grande envergure dans la bande de Gaza, entraînant des bombardements à grande échelle et des milliers de mort·es palestinien·nes. Les Nations unies font état de centaines d'attaques contre diverses cibles civiles, notamment des hôpitaux, des écoles, des camps de réfugié·es, des infrastructures d'eau et d'électricité, ... Israël a complètement coupé Gaza de l'approvisionnement en eau, électricité, nourriture, carburant et aide humanitaire, ce qui constitue un crime de guerre manifeste. Les déclarations des autorités israéliennes montrent également qu'elles ne font aucune distinction entre les civil·es et les cibles militaires.
Le 13 octobre, Israël a appelé 1,1 million de Palestinien·nes du nord de Gaza à "évacuer", en violation flagrante du droit international selon la Croix-Rouge internationale, les organisations palestiniennes et internationales de défense des droits humains et les Nations Unies. Les expert·es de l'ONU mettent en garde contre un "nettoyage ethnique" de Gaza et une "seconde Nakba", alors que plus de 800 universitaires affirment qu'un "génocide" est imminent à Gaza. La commission d'enquête des Nations Unies sur la Palestine et Israël a déjà confirmé qu'Israël et le Hamas avaient commis des crimes de guerre. Human Rights Watch rapporte également que l'armée israélienne a utilisé du phosphore blanc, une arme dont l'usage est interdit dans les zones densément peuplées. Toujours en Cisjordanie et à Jérusalem, les colons, soutenus par l'armée israélienne, ont intensifié leurs attaques violentes, tuant 50 personnes depuis le 7 octobre. Leurs dirigeants politiques n'ont jamais abandonné le rêve de "reconquérir" et de recoloniser Gaza.
Face à cette escalade sans précédent, la communauté internationale doit garder à l'esprit le droit international. Le meurtre, l'enlèvement et la prise en otage de civil·es sont des crimes de guerre. Il en va de même pour les bombardements aveugles et les punitions collectives infligées à une population civile.
Les violations du droit international humanitaire sont inacceptables, quels qu'en soient les auteur·es. Les dirigeant·es européen·nes doivent faire comprendre à Israël que les actes odieux et inacceptables du Hamas ne l'autorisent en aucun cas à commettre des crimes de guerre à grande échelle contre les civils palestiniens à Gaza. En refusant systématiquement d'obliger toutes les parties à respecter le droit international et en laissant les violations impunies, la communauté internationale porte une responsabilité écrasante dans la situation désespérée dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui.
En outre, il est important de comprendre le contexte dans lequel cette escalade a lieu. Depuis plus de 16 ans, Israël impose un blocus à la bande de Gaza. Plus de 2 millions de Palestinien·nes sont ainsi collectivement puni·es. La situation humanitaire dans la région est dramatique : 97 % de l'eau courante est impropre à la consommation, près de la moitié de la population est au chômage et 80 % de la population dépend de l'aide internationale. De plus, le blocus de Gaza n'est qu'un aspect de l'occupation israélienne et du régime d'apartheid qu'Israël impose à l'ensemble du peuple palestinien.
SPEAK UP with us
11.11.11 se range du côté des civil·es innocent·es en Palestine et en Israël. Vous aussi ? Manifestez avec nous le dimanche 22 octobre à 14h sur la place Schuman à Bruxelles.
On vous y voit!