Je suis arrivé à Beyrouth tard dans la nuit, donc l'obscurité ne m'a pas permis d'avoir une vraie première impression de la ville. Cependant, j'ai été immédiatement impressionné par les maisons qui semblaient être construites de manière tentaculaire en poussant au sommet des montagnes. Des milliers de lumières qui brillaient à travers le paysage montagneux m'ont donné l'impression que chaque maison était faite de bougies. C'était magnifique et j'ai tout de suite senti l'énergie de la ville qui semble ne jamais dormir. J'ai ensuite conduit de Beyrouth à Saïda, où j'allais être basé pendant les deux prochains mois pour participer à une mission humanitaire.
La mission était avec SB à l'étranger qui est une ONG dont le message est l'éducation et l'autonomisation. La ville de Saïda, voisine de Beyrouth, est plus calme et plus proche de la tradition moyen-orientale que sa sœur Beyrouth, considérée comme le « petit Paris ». Saida est une petite ville et on a vraiment l'impression d'être dans une station balnéaire. Il y a beaucoup à offrir avec une variété de bons restaurants, cafés et boutiques. A Saida, les habitants sont incroyablement accueillants et vous serez reçu comme si vous étiez chez vous ou comme si vous rencontriez un vieil ami. Ils prennent beaucoup de plaisir à discuter avec vous et si vous l'osez, vous pourrez même pratiquer votre arabe avec eux !
La vie a alors commencé dans et autour du refuge, commençant notre mission à Saida. Le mot mission est très important ici : en tant que bénévoles, nous aidons à donner aux enfants des cours quotidiens d'anglais, de mathématiques et de sciences. Les volontaires essaient également d'organiser autant d'activités parascolaires que possible en dehors de la salle de classe, comme le club de fitness ou d'art pour femmes. Les bénévoles essaient également de faire différentes activités avec les enfants le week-end comme la randonnée, la course, la participation à des courses ou des expéditions dans la neige.
Pour finir, comme première impression, je dirais que SB Overseas fait beaucoup pour essayer d'aider le plus possible les personnes dans le refuge. La vie à Saida est agréable et reposante et on s'y habitue très vite. En tant que bénévole basée à Saida au lieu de Beyrouth, je me sens très immergée dans le mode de vie libanais. J'acquiers une expérience beaucoup plus riche en vivant au centre de la ville et en marchant jusqu'au refuge chaque jour. De cette routine, j'ai l'impression de vivre comme les gens du coin qui m'entourent.
Écrit par la volontaire libanaise Nisrine