SB OverSeas soutient l'inclusion des jeunes demandeurs d'asile à travers le projet Sb Espoir, mais la protection des mineurs non accompagnés, reconnue par la législation belge, est remise en question. Les évaluations d'âge sont une procédure appliquée à de nombreux cas par le gouvernement belge, dans laquelle 55% de l'affaire, les jeunes sont considérés comme coupables jusqu'à ce qu'il soit prouvé qu'ils ont bien moins de 18 ans.

Les jeunes réfugiés sont systématiquement détenus à la frontière à leur arrivée en Belgique faute d'évaluation suffisante à la frontière/ Il n'y a pas de procédure d'évaluation de la vulnérabilité avant la détention, de sorte que leur vulnérabilité n'est pas toujours connue des autorités chargées de l'asile. Les droits accordés aux mineurs ne s'appliquent qu'une fois que les autorités belges ont décidé qu'il existe suffisamment de preuves pour prouver qu'ils sont effectivement mineurs. Selon un rapport du HCR publié au début de cette année, les menottes en plastique sont souvent utilisées par la police en attendant son transfert vers un centre d'observation et d'orientation. C'est un exemple de la mesure dans laquelle ils sont traités comme des criminels et non comme des individus qui devraient être protégés par la loi.

Le processus d'identification commence lorsque l'une des autorités compétentes signale la présence d'un mineur. Actuellement, toutes les autorités compétentes peuvent mettre en doute l'âge de n'importe quel jeune. Une fois ce doute signalé, ils devront passer par un processus d'évaluation de l'âge qui consiste en des scans des dents, du poignet et de la clavicule d'une personne. Il est important de noter que la précision de ce test médical n'est pas très élevée car il a une marge d'erreur de 2 ans. Les résultats de ces procédures prennent en moyenne 2 semaines, pendant cette période d'attente, le jeune ne recevra pas de tuteur ou de protection spéciale de l'État, à ce stade, le jeune est déjà à Bruxelles depuis plus d'une semaine mais ne recevra aucune protection jusqu'à mineure avérée.

Un demandeur peut faire appel de l'évaluation de l'âge s'il estime qu'elle n'est pas exacte, mais pendant ce temps, il est soit détenu, soit hébergé dans un centre d'observation et d'orientation. La procédure d'appel du résultat de cette évaluation devrait être soumise par le jeune, sans l'accompagnement d'un tuteur puisque dans ce cas il n'y a pas droit. Ce fait a fait de ce processus un véritable défi pour eux.

La politisation de l'âge est une caractéristique dominante du discours politique en Belgique. Cela n'accorde le bénéfice du doute à aucun des jeunes qui arrivent au pays. Au contraire, cela les oblige à prouver leur âge pour bénéficier de la protection de l'État. La protection et l'orientation devraient-elles être accordées uniquement selon les conceptions occidentales de l'enfance par le biais d'un examen qui s'est avéré inexact, ou devrait-il y avoir une approche holistique qui considère une fusion de différents facteurs pour déterminer le besoin ou la protection ? Et ne devrions-nous pas accorder à ces mineurs mineurs le bénéfice du doute et les traiter comme tels jusqu'à ce qu'il soit prouvé qu'ils sont majeurs ?

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