Leading up to our 7th Annual Iftar Dinner on May 25th, we will be sharing our ##StoriesofHope written by the refugees in our centres in Lebanon.
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Français en bas
50-year-old woman in Arsal
I lived a happy life until I got married young. Before my husband died we only had one child, after his death I decided to rely on myself and dedicate my whole life to my son because he was left with nothing. I needed to find a job in order to live, but I could not leave my son alone, nor did I complete my education to get a job with a good salary.
I decided to create things by crocheting, through selling hats made from wool I slowly started collecting enough money with which I was able to buy a house for me and my son. When the Syrian crisis started our lives began to turn into hell. My son, whom I was living for, died. I was first displaced inside Syria and after the crisis escalated, I moved to Arsal, alone.
I arrived in Lebanon a single broken woman. I had nothing. I did not know what will happen to my future. What will I do? How will I live? Where? After a while, I learned about the existence of the camps through one of my relatives and decided to move to one. After a period of time, I got a job with salary, it was better than nothing.
When I found out SB’s empowerment center I knew I wanted to register and attend crochet classes, my favorite subject. Soon I wanted to to learn something new, so I enrolled myself in sewing classes. I want to get a machine at a cheap price so I can work on it and support myself, so I do not need anyone anymore. Besides learning new subjects, I got used to go to SB’s center and see new people or friends I’ve met; I can also express what’s bothering me and therefore relieve some of the heaviness on me even if it is only a bit.
Femme de 50 ans à Arsal
J’ai vécu une vie heureuse jusqu’à ce que je me marie jeune. Avant la mort de mon mari, nous n’avions qu’un enfant. Après sa mort, j’ai décidé de compter sur moi-même et de consacrer toute ma vie à mon fils, car il ne me restait plus rien. Je devais trouver un emploi pour vivre, mais je ne pouvais pas laisser mon fils seul, ni terminer mes études pour obtenir un emploi bien rémunéré.
J’ai décidé de créer des objets en faisant du crochet. En vendant des chapeaux en laine, j’ai lentement commencé à collecter suffisamment d’argent pour me permettre d’acheter une maison pour moi et mon fils. Lorsque la crise syrienne a commencé, nos vies ont commencé à se transformer en enfer. Mon fils, pour qui je vivais, est mort. J’ai d’abord été déplacé à l’intérieur de la Syrie et, après l’évolution de la crise, je suis parti seul à Arsal.
Je suis arrivé au Liban, une seule et brisée. Je n’avais rien Je ne savais pas ce qui allait arriver pour mon avenir. Que vais-je faire? Comment vais-je vivre? Où? Après un moment, j’ai appris l’existence de ces camps par l’un de mes proches et j’ai décidé de m’installer dans l’un d’entre eux. Après un certain temps, j’ai trouvé un travail rémunéré, c’était mieux que rien.
Quand j’ai découvert le centre d’autonomisation de SB, je savais que je voulais m’inscrire et assister à des cours de crochet, mon hobbie préférée. Le plus tôt possible, je voulais apprendre quelque chose de nouveau, alors je me suis inscrite à des cours de couture. Je veux acheter une machine à bas prix pour pouvoir travailler dessus et subvenir à mes propres besoins, pour ne plus avoir besoin de personne. En plus d’apprendre de nouveaux sujets, je me suis habitué à aller dans le centre de SB et rencontrer de nouvelles personnes ou de nouveaux amis. Je peux aussi exprimer ce qui me dérange et soulager ainsi une partie de la lourdeur qui pèse sur moi, même si ce n’est qu’un peu.